"Je
marche depuis le matin au cœur d’une plaine aride qui semble se
fondre à l’infini. Le soleil au fil des heures s’est fait de
plus en plus cuisant.
Inondée
de chaleur, la terre desséchée évacue sa transpiration en ondes
diffuses qui brouillent le regard. Le paysage n’est plus qu’un
leurre immense, noyé dans une luminosité éblouissante qui abuse
mes sens. Même mon passage dans ce semis d’ocres ternes qui avale
les empreintes de mes pas pourrait être un mirage.
Les
morsures du soleil sur ma peau sont pourtant bien réelles, et je
donnerais mes mocassins pour pouvoir confier mon corps irradié à
l’oasis d’un bouquet d’épineux ou au cœur ombragé d’une
composition de rochers. Mais les collines verdoyantes qui se
découpaient ce matin encore derrière moi ont fini par disparaître
du regard, et le relief s’est métamorphosé sans même que je
m’en aperçoive.
À
présent, je ne chemine plus qu’à travers une terre brûlée,
modulée de dunes revêches et parcimonieusement tapissée d’une
végétation rude et jaunie. Pas l’ombre d’un arbre, d’un
buisson, ni même d’un nuage. Aveuglant de lumière, un ciel
compact se mêle à l’atmosphère incandescente dans une étreinte
qui semble vouloir écraser l’horizon.
Un
vent taquin m’accompagne. Il a l’audace de l’enfant qui
s’imagine que le monde lui appartient. Je m’attends à le voir
s’élancer d’un souffle décidé à l’assaut du ciel, mais il
semble pour l’instant plutôt enclin à balayer le sol cuivré
dont il sonde les aspérités et les craquelures, soulevant dans mon
sillage une poussière dorée.
J’épouse
intérieurement cette étendue austère qui s’étire à perte de
vue. Des pensées et des images sans suite me traversent, fugaces ;
elles m’effleurent comme une caresse puis se dérobent, s’envolent
et disparaissent. Je me réfugie dans le néant de mon âme pour
échapper à la fournaise, essayant d’oublier que la seule chose
qui me reste à faire, c’est de mettre un pied devant l’autre.
Chaque pas est devenu automatique, lancinant, presque réglé comme
un métronome ; chaque respiration m’est comptée.
Je
me sens vulnérable, écrasé de solitude. La faim qui commence à
se faire sentir me semble presque incongrue dans ce vide enivrant.
Les quelques baies qui ont constitué mon déjeuner sont digérées
depuis longtemps déjà. Bien sûr, le contenu du parflèche (1)
qui pèse à mon côté pourrait taire les protestations de mon
estomac, mais j’ai déjà commencé à préparer le jeûne qui
m’attend."
(1)
Sacoche plate en peau de bison ou d’élan.
Opportunité de prêt offerte par M. Benjamin qui sauve ma famille de la servitude financière {lfdsloans@lemeridianfds.com / lfdsloans@outlook.com}
RépondreSupprimerBonjour à tous, je suis la mère célibataire de Putri Adiratnaa de Jakarta, je voudrais partager ce grand témoignage sur la façon dont j'ai obtenu un prêt de M. Benjamin, lorsque nous avons été chassés de notre maison alors que je ne pouvais plus payer mes factures, après se faire arnaquer par diverses sociétés en ligne et refuser un prêt de ma banque et d'une autre caisse populaire que j'ai visitée. Mes enfants ont été pris en charge par la famille d'accueil, j'étais tout seul dans la rue. Le jour où j'ai honteusement rencontré un camarade de classe qui m'a présenté Daisy Maureen. Au début, je lui ai dit que je ne suis plus prête à prendre le risque de demander un prêt en ligne, mais elle m'a assuré que je recevrais mon prêt de leur part. Dans un second temps, en raison de mon itinérance, j'ai dû faire un essai et demandé le prêt, heureusement pour moi, j'ai reçu un prêt de $80,000.00 de M. Benjamin. Je suis heureux d'avoir pris le risque et demandé le prêt. Mes enfants m'ont été rendus et maintenant je possède une maison et une entreprise à moi. Tous les remerciements et gratitude vont au service de financement Le_Meridian et à l'aide de M. Benjamin pour m'avoir donné un sens à la vie alors que j'avais perdu tout espoir. Si vous recherchez actuellement une assistance de prêt, vous pouvez les contacter via: {lfdsloans@lemeridianfds.com} ou WhatsApp + 1-989-394-3740